Amour & Confinement
16 mars 2020. Joy et Hugues ont sauté le pas. Après quelques semaines à discuter par écrans interposés, ils décident enfin de se rencontrer avant que les autorités ne les en empêchent.Après une soirée et une nuit passées ensemble dans l’appartement de Joy, Hugues rentre chez lui, après avoir convenu qu’ils se reverraient très vite. Enfin, c’est son intention mais c’était sans compter sur le concierge de la jeune femme qui entend bien faire respecter le confinement.Sa seule faute ? S’être réveillé après midi en ce 17 mars…
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- Extrait -
Joy, la tête face contre son oreiller qu’elle tient fermement de ses deux bras, commence à ouvrir les yeux. Ses paupières battent, s’entrouvrent, se referment plusieurs fois avant de finalement laisser voir la lumière du jour à ses iris. Elle tend les bras jusqu’à toucher sa tête de lit, s’étire de tout son long avec l’intention de toucher le pied du lit avec ses propres pieds, peine perdue, puis se tourne pour se retrouver sur le dos.
Mais elle n’y parvient pas. Elle reste bloquée aux trois quarts heurtant quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui se met à grogner. Elle fait machine arrière et se retourne pour lui faire face.
Hugues…
— Salut beauté, fait-il en ouvrant à son tour les yeux.
Ses paupières sont encore lourdes mais il finit par lui offrir un regard brûlant.
— Salut…
Il la fixe un moment puis se fend d’un de ces sourires à couper le souffle.
Le cœur de Joy manque un battement.
Si on lui avait dit hier matin qu’elle se réveillerait aujourd’hui aux côtés d’un si bel homme, elle aurait ri au nez de cette personne.
Non mais vous m’avez bien regardée avec mon mètre 56 et mes 70 kg ?
Voilà ce qu’elle aurait répondu.
Et pourtant… il est bien là le beau et magnifique Hugues. Le plus bel homme qu’elle n’ait jamais vu.
Des semaines qu’ils discutent par écrans interposés et ce matin il est là.
Elle revient à cette réalité en sentant ses doigts se promener de sa joue à son cou, en de lents et électrisants contacts. Elle tend sa tête pour lui laisser plus d’espace et sourit sans même s’en apercevoir.
— J’adore la réaction de ta peau à mon contact.
Il se rapproche un peu et dépose un baiser dans son cou offert.
— Et j’adore ton odeur, ajoute-t-il, déclenchant un brasier dans tout son corps.
— Si tu continues, on va rester au lit encore un moment… répond-elle le souffle déjà court.
— Et qu’est-ce qui nous en empêche ?
Elle rit alors qu’il se colle à elle. Elle peut ainsi sentir que son désir n’est pas feint. Son membre est aussi tendu que le sont ses seins dont les pointes n’attendent qu’un peu d’attention. Sa bouche attrape la sienne et leur baiser est des plus enflammés. Tandis qu’il passe son bras droit sous elle, sa main gauche descend sur sa poitrine. Lorsque ses doigts pincent délicatement le premier téton qu’ils rencontrent, elle laisse échapper un soupir d’aise. Leurs corps tendent l’un vers l’autre dans une attraction intense. Joy laisse ses mains s’aventurer à caresser son amant. Elle apprécie la plastique de cet homme qu’hier encore elle n’avait pas rencontré en vrai.
Elle se laisse aller à ses baisers de plus en plus fougueux.
— Tu es tellement belle, fait-il en reculant légèrement pour fixer son regard dans le sien.
Elle sourit, ravie de ce compliment qu’elle n’entend pas souvent.
Elle le plaque sur le dos et commence à déposer de multiples baisers sur tout son corps en commençant par son cou et descendant sur son torse.
Il se laisse faire et l’accueille d’un baiser d’anthologie quand elle remonte. Son membre est au garde à vous, prêt à offrir tout le plaisir dont il est capable mais Joy a décidé de jouer un peu. Elle lui mordille l’oreille en lui soufflant des mots qui le font fondre d’envie. Fière d’elle, elle se redresse lui présentant sa volumineuse poitrine. Il saisit son sein droit de sa bouche et titille son téton jusqu’à ce qu’elle n’y tienne plus. Il lui mordille le deuxième puis le libère la laissant se mouvoir avec sensualité tandis que sa main se saisit de son sexe dur. Les mouvements de bas en haut arrachent à Hugues quelques gémissements contrôlés jusqu’à ce qu’elle décide de le chevaucher. Lorsque son pénis entre dans sa caverne étroite et mouillée, Hugues laisse échapper un :
— Oh putain c’est bon …
Elle monte et descend avec un rythme saccadé, tantôt violemment tantôt plus lentement.
— Oh oui… gémit-il au bord de l’implosion.
— Non, attend-moi, ordonne-t-elle.
Il la regarde en lui indiquant qu’il ne va pas pouvoir patienter longtemps. Elle lui prend la main et l’invite à l’aider en jouant avec son clitoris. Elle s’arque davantage encore pour lui offrir un accès plus direct et sent la chaleur envahir son corps.
Ils explosent ensemble dans un cri incontrôlable. Elle s’allonge sur lui, son sexe encore dans le sien pour reprendre sa respiration. Il saisit son cou et remonte sa tête vers lui. Sa bouche en voulant encore. Sa respiration au lieu de se calmer s’accélère et elle sent en elle que la verge d’Hugues, elle aussi, demande un second round. Cette fois, elle laisse le jeune homme prendre les commandes et se retrouve à son tour sur le dos. Hugues lâche ses lèvres, attrape ses mains et les maintient au-dessus de la tête. La surplombant ainsi, il la contemple, ses yeux brûlants de désir et d’admiration. Tout en gardant ses iris bleus fixés dans son regard noisette, il commence à entamer une nouvelle danse de bassin. Lentement, intensément, allant chercher le plus profond en elle avec une extrême douceur.
Il l’observe se cambrer à chaque coup de butoir pour l’accueillir toujours plus loin en elle. Il accélère le rythme déclenchant déjà quelques gémissements. Elle se cambre encore, ne cherchant pas à se défaire de son emprise, toujours les bras au-dessus de sa tête, son corps se tend enfin et son extase retentit, bientôt rejointe par celle de Hugues. Il s’effondre plus qu’il ne se rallonge à son côté et tous deux s’observent, un large sourire sur les lèvres.
— Wow, fait Joy entre deux respirations.
— Ouais, je sais, je suis le meilleur, rit-il.
— Je ne peux pas te dire le contraire, Mais…
— Oui, je sais ça aussi… appelle-moi Modeste ! s’exclame-t-il avec un sérieux trahi par la brillance de ses yeux rieurs.
Joy dépose un baiser rapide sur ses lèvres et s’écarte de Hugues en souriant.
— Qu’est-ce que tu fais ? lui demande-t-il quand elle s’assoit sur le bord du lit.
— J’ai faim ! Tout ce « sport », je n’ai pas l’habitude, moi ! Mon estomac crie famine !
Alors que son propre estomac se manifeste, Hugues éclate de rire avant de répondre :
— Je crois bien que je vais te suivre…
Elle lui envoie son caleçon qu’elle vient de ramasser de son côté du lit et enfile la chemise blanche que le jeune homme portait la veille au soir pour leur premier rendez-vous.
Elle se lève après l’avoir à nouveau embrassé.
— On se retrouve dans la cuisine, fait-elle enjôleuse.
Il essaie de la retenir mais sans succès. Elle est déjà debout et se dirige vers la porte de la chambre.
…