Pour ce premier article, je me suis inspirée de la remarque d’une amie après que j’ai partagé un avis sur un ouvrage qui m’a plu. Après quelques échanges, je lui dis que je l’avais lu en numérique. Elle m’a répondu par ceci : « une écrivaine qui lit sur tablette, je suis choquée… ». Je me suis donc posée cette question : pourquoi est-ce que je lis des e-books ? Eh bien je vais ici essayer de vous l’expliquer et peut-être y céderez-vous à votre tour.
Premièrement : une bibliothèque toujours à porter de main.
Je m’explique : prenons l’exemple des transports en commun que l’on utilise au quotidien pour se rendre au travail. Comme tout le monde (ou presque !), j’avais souvent un livre dans les mains pour passer le temps du voyage. Seulement, une fois celui-ci terminé quelle frustration de ne pouvoir en commencer un autre ! Personnellement je ne voyage pas avec plusieurs livres dans mon sac, excepté lorsque je pars en vacances. De même dans la vie de tous les jours, j’imagine bien que je ne suis pas la seule à lire quelques pages, (voire quelques chapitres…) le soir? Lorsque le dernier feuillet du livre en cours touche à sa fin, que c’était le dernier ouvrage à lire de votre PAL, là encore: frustration jusqu’à votre prochain passage à la librairie !
J’ai donc choisi récemment de télécharger l’application Amazon Kindle (il en existe d’autres comme Google Play Livres, Universal Book Reader, pour ne citer qu’elles). Elle me permet à tout instant de bénéficier d’une large sélection de titres depuis ma tablette mais aussi depuis mon téléphone portable ! Une bibliothèque toujours dans la poche donc, bien pratique pour les pauses déjeuners. Oui je lis aussi entre midi et deux, pas vous ?
Deuxièmement : un large choix.
Sur cette application donc, j’ai commencé par télécharger des titres gratuits ou presque, de « vieux » romans tel que « L’appel de la forêt » de Jack London. Il y a une liste énorme de titres tombés dans le domaine public, accessibles en numérique.
Ensuite, j’ai découvert d’autres titres contemporains cette fois, gratuits aussi, gracieusement offerts par leurs auteurs. Et oui le but premier d’un auteur est d’être lu ! Donner pour recevoir, est un adage valable en toutes circonstances. Cela m’a permis de découvrir des oeuvres dont je ne soupçonnais pas l’existence, du moins dans un nombre aussi important.
Enfin, j’ai téléchargé d’autres ouvrages, achetés cette fois (j’en parle un peu plus bas…), et continué à découvrir un peu plus d’écrivains. Et croyez-moi, je suis tombée sur de vraies pépites, je n’aurais pas rencontré leur plume sans ma tablette, des textes publiés en version numérique que l’on ne trouve pas (encore…) en librairie malgré, souvent, une version papier existante.
Troisièmement : parce que je publie moi-même en version numérique !
Certains de mes ouvrages sont disponibles en version papier ET en numérique. Tous le seront prochainement…
Par conséquent, il me semble tout naturel de lire d’autres auteurs qui comme moi, se sont lancés dans cette aventure.
Quatrièmement : le coût !
Le budget d’un lecteur, comme tout autre budget du quotidien, n’est pas extensible. Je ne vous apprends rien.
Le prix d’un e-book est nettement moins élevé qu’un livre papier. Certes il en existe à divers tarifs, mais beaucoup sont moins chers qu’un livre de poche. Par exemple sur Kindle, il y a un large choix d’ouvrages à moins de 3 euros.
Conséquence: je peux lire davantage en ne dépensant pas (ou pas beaucoup) plus que ma moyenne habituelle. N’est-ce pas merveilleux ?
Cinquièmement : “et la rémunération de l’auteur ?”, me direz-vous…
Contrairement à une idée reçue bien trop répandue, acheter un livre numérique n’équivaut pas à un manque à gagner pour l’auteur. Au contraire! Les revenus d’auteur sur un e-book sont bien souvent plus élevés, que pour sa version papier : entre 20% à 70% du prix HT pour un ouvrage numérique contre 5% à 10% pour le livre classique en moyenne. Bien sûr on ne parle ici que des 98% d’écrivains (comme moi), qui ne vivent pas encore de leur art…
La vente d’un ouvrage numérique reste une vente et rapporte aussi à son auteur! Donc n’hésitez plus, lisez des e-books sans modération. 🙂
Pour conclure, j’ai découvert une autre manière de lire qui pour ma part, n’enlève en rien au plaisir de la lecture classique. La seule différence : maintenant je possède deux bibliothèques!
ma version Papier
ma version numérique
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager 😉
Laissez-moi vos impressions en commentaire!
Hello, tout ce que tu dis sur le e-book est très vrai et je ne peux qu’être d’accord sur les questions pratiques, gain de place, facile à transporter etc… mais il y a quand même une forme d’attachement sentimental au livre qu’on perd en version numérique. L’odeur du papier dans lequel on plonge le nez, le fait de voir les pages se plier peu à peu au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, cette envie irrépressible de lire toujours une dernière page pour pouvoir en tourner une de plus et voir à quel point on a avancé en regardant la tranche et en mettant son marque page au milieu… bref comme tout il y a des avantages et des inconvénients à la modernité et j’ai l’impression d’être une grand-mère (haha) mais j’adore le côté ancien des choses, les couvertures des livres anciens notamment. Et la technologie enlève quand même au charme de la vie réelle. Bref j’aime la possibilité que chacun puisse choisir ce qui lui convient le mieux. Bonne journée 😊
Bonjour Audrey, je suis tout à fait d’accord! Le charme n’est pas le même😊 D’ailleurs comme tu as pu le voir dans cet article, je possède moi-même deux bibliothèques. 😉
Bonne journée à toi aussi.